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A la recherche des vers luisants (et pas seulement !) - Waitomo, Piripiri, Marokopa

Nous quittons Hamilton à 17h, et nous dirigeons vers Waitomo, dans le but d’arriver avant le coucher du soleil pour repérer le camping (gratuit) que nous avons trouvé (merci Wikicamps !) pour passer notre première nuit. Nous avons ensuite prévu de mettre le cap vers un petit coin de paradis : la Mangapohue Natural Bridge Scenic Reserve, non loin des très touristiques (et payantes) Waitomo Caves, lieu de prédilection pour observer des vers luisants. Cet endroit secret, très peu connu par rapport aux Waitomo Caves, nous a été conseillé par un couple de français dont nous avions visité la voiture (et nous les en remercions encore !).


Une fois arrivés sur le lieu dudit « camping » - c’est-à-dire un lopin de terre perdu au milieu de nulle part, dans le contre-bas d’une falaise et au bord d’une rivière - nous pouvons enfin souffler. Il est déjà 19h30, et le temps presse. Nous préparons alors notre deuxième repas (des noodles au poulet pour Mathilde et au bœuf Sichuan pour Ben) sous une pluie naissante. Une fois celui-ci avalé, il temps de reprendre la route, car il nous reste encore une heure (selon le GPS) avant d’atteindre le Natural Bridge et la nuit commence déjà à tomber. C’est alors que nous allons pousser notre chère Lucie dans ses retranchements (1er « test crash » en quelque sorte) : il fait nuit noire, il pleut des cordes, on est dans le brouillard et les virages en épingle à cheveux ne nous rassurent pas du tout. Au bout d’une heure et demie de « attention virage dangereux à gauche, euh non à droite » et les « attention à gauche, maintenant à droite » nous apercevons le panneau touristique du Mangapohue Natural Bridge. La pluie s’affaiblit enfin et nous pouvons alors endosser nos sacs à dos ainsi que nos lampes torches/frontales pour partir à la recherche des « glow worms », les vers luisants néo-zélandais.


Après quelques minutes à marcher dans le noir sur des passerelles en bois et des ponts suspendus peu rassurants, nous voyons les premières lumières scintiller sur les parois abruptes qui nous entourent. Il est donc temps d’éteindre nos torches et de poursuivre la balade les yeux dirigés vers ce « ciel étoilé ». Nous arrivons finalement en dessous du fameux pond naturel, taillé dans la roche durant des millions d’années par une rivière qui coule maintenant en contre-bas. Le temps de faire quelques photos et de voir de près les fameux vers luisants et nous prenons le chemin du retour vers la voiture. Une fois arrivés, nous n’avons pas le courage de reprendre la route pour 1h30 de virages sous la pluie (qui est repartie de plus belle). Nous décidons de rester sur le petit parking pour passer notre première nuit (tout à fait illégalement, nous l’avouons, puisqu’il existe peu d’endroits en dehors des « campgrounds » où il est autorisé de dormir dans sa voiture). Le temps de préparer le lit, de ranger un peu, et nous voilà prêts à dormir. Pas un bruit, noir absolu.


Le lendemain matin, nous sommes réveillés par une voiture qui se gare sur le parking : ce sont les premiers marcheurs de la journée à venir découvrir ce lieu magique. Tandis qu’ils disparaissent sur le chemin, nous en profitons pour sortir discrètement de la voiture et préparer notre petit-déjeuner dans notre coffre-cuisine. Nous amenons thé et petits gâteaux vers les tables de pique-nique illuminées par le soleil levant et savourons ce premier matin de liberté.

Nous décidons par la suite de refaire la même marche que nous avons fait la veille dans le noir afin de voir le Natural Bridge de jour. Nous poursuivons notre randonnée matinale en une boucle de 30 min au soleil.



Il est ensuite temps de repartir, cette fois-ci en direction des Piripiri Caves, situées à 5 min de là. Il s’agit de grottes accessibles gratuitement au public et permettant d’observer des fossiles. Une fois arrivés à l’intérieur (dans le noir complet), nous découvrons une belle pièce remplie de stalactites que nous éclairons grâce à nos torches. Nous savons (via les commentaires d’autres personnes sur l’application « Wikicamps ») qu’il y a deux autres salles souterraines assez proches. Nous passons donc par-dessus les barrières et cherchons la direction de la première salle à tâtons. Nous cheminons sur un sol glissant et boueux et découvrons au-dessus de nos têtes des stalactites encore plus grandes. Nous scrutons cette pièce souterraine avant de découvrir un autre « passage secret » reliant la troisième salle. Celle-ci est ornée d’huîtres géantes fossilisées et de stalactites plus grosses encore. Le temps de prendre quelques photos et nous empruntons alors le chemin de la sortie à la façon de spéléologues. Après quelques frayeurs pour retrouver le bon passage, nous entendons un groupe de personnes parler. Nous les rejoignons et nous rendons très vite compte qu’il s’agit de français en vacances en Nouvelle-Zélande. Nous discutons, tout heureux de se retrouver à l’autre bout du monde, et coïncidence : il s’agit de lorrains, comme Mathilde ! Ils sont à la fin de leur voyage et nous indiquent donc quelques lieux à visiter, puis nous repartons pour notre troisième visite de la journée : la cascade de Marokopa. Les mots manquent pour décrire ce lieu : une cascade magnifique, une vallée verdoyante et pas la moindre trace humaine à l’horizon. Mais jugez-en par vous-même par ces photos :


Notre quatrième et dernier objectif de la journée est de trouver des sources chaudes sur la plage de Marokopa qui nous ont également été indiquées par le même couple de français. Cette fois-ci, ce sera néanmoins un échec... nous ne parvenons pas à trouver le moindre point chaud sur la plage (mis à part le sable noir brûlant nos pieds). Cependant la balade en bord de la mer vaut le détour et nous réconforte assez de notre vaine quête. Nos ventres criant famine, nous profitons de l’endroit pour pique-niquer (à l’anglaise, avec des « baked beans » sur du pain de mie). Il est ensuite temps de repartir car nous avons prévu de nous rendre à Whanganui (à environ 4h30 de là) afin d’y trouver des douches et un endroit pour passer notre deuxième nuit.


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