Une nouvelle année commence dans les Marlborough Sounds
Nous voilà arrivés dans le port de Picton, petite ville au cœur des Marlborough Sounds. Le temps de descendre la voiture du ferry, de retrouver la famille afin de mettre toutes les affaires sur le bateau et nous reprenons la route pour 15 minutes de virages serrés vers la maison. Nous calons la voiture dans le coin d’un parking et empruntons le chemin privé permettant de rejoindre la maison dans le contre-bas, au bord de la mer. Après 10 bonnes minutes sur un chemin escarpé, les bras chargés d’affaires (heureusement nous avions donné la majorité de nos bagages afin qu’ils soient débarqués par bateau directement sur la plage), nous arrivons face à un paysage digne de cartes postales : la mer bleu azur, les fougères arborescentes, des îles partout, etc.
Ce sera le début d’une parenthèse de cinq jours, où les activités ne manqueront pas : kayak, paddle, bateau, banane (ici en forme de biscuit) tractée à pleine vitesse par le bateau de 300 CV, plongée, récolte de moules et coquilles St Jacques, pêche, visite des coins retranchés des Marlborough, petite virée pour voir les dauphins et les pingouins, etc. Nous avons même cuisiné les poissons fraichement pêchés pour en faire de délicieux « Fish burgers » lorsque nous avons débarqués dans la baie de Ship Cove (rendue célèbre par le fameux James Cook) ! Miam =)
Entre toutes ces activités débordantes, nous avons fêté le passage de la nouvelle année. Après le repas copieux du réveillon (coquilles St Jacques, jambon braisé, patates roties…) est venu le temps de se souhaiter la bonne année, de tirer quelques feux d’artifice et d’aller prendre le (apparemment) célèbre bain de minuit (enfin, de notre côté, nous les avons surtout regardés prendre un bain de minuit car vu la température extérieure, nous étions en manteaux, pantalons, et chaussures). Cependant l’intention était bien là et nous nous sommes quand même baignés le lendemain soit le 1er janvier 2016 ;)
Ce séjour s’est malheureusement terminé par une journée de pluie battante, juste avant de quitter ce petit coin de paradis. Le départ s’est donc effectué de façon assez morose… D’autant plus quand il a été impossible de redémarrer Lucie, que les 5 jours passés seule au bord de la route avait épuisé (enfin surtout épuisé sa batterie). Après avoir réussi à arrêter une voiture et à brancher les câbles, nous avons pu repartir et retrouver nos affaires au port, sur le bateau. Le chargement de Lucie s’est fait sous la pluie (qui ne s’était toujours pas arrêté), mais nous avons ensuite pu reprendre la route, direction Kaikoura !
