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À la rencontre de Dunedin l’écossaise

Sur les conseils des nombreux néo-zélandais à qui nous avons parlé de notre roadtrip, nous décidons de consacrer une journée complète à l’exploration de Dunedin (/Dunédine/) et de revenir le soir dormir à Warrington Domain, puisque nous n’avons trouvé aucun autre camping gratuit dans la région (c’est comme si Dunedin était entourée d’une sorte de bulle anti-freedom camping où on ne trouve aucun endroit gratuit à des kilomètres à la ronde). Nous roulons donc pendant 20 minutes avant d’atteindre le jardin botanique par lequel nous avons décidé de commencer la journée, en bon botanistes.


Nous nous réjouissons rien qu’à la vue du plan du jardin : celui-ci est aménagé de façon très naturelle, avec des collines et des espaces vallonnés. Le départ se fait par la roseraie, puis les serres et, après un arrêt au i-site du jardin où nous récupérons de la très bonne doc sur les plus beaux jardins de NZ à visiter et sur l’identification des plantes natives, nous attaquons la montée vers la suite du parc. Nous passons devant le jardin de rocaille (malheureusement fermé pour travaux) puis par le jardin méditerranéen et le magnifique jardin sud-africain. Nous nous perdons ensuite dans les rhododendrons suite à des déviations dues à des nids de guêpes (véridique !), avant de retrouver un plan et de nous diriger vers le jardin de plantes natives.


Pour retourner vers notre chère Lucie nous passons devant des massifs arbustifs arrangés selon différents thèmes (attrait par l’odorat, les colorations automnales, le feuillage…) et nous prenons donc des notes pour notre futur jardin ! Nous décidons ensuite de luncher dans le jardin aquatique : notre risotto courgettes/coques est délicieux, pas de sable dans les coques cette fois-ci ! Et en dessert un peu de la glace qui nous reste (qui ressemble plus à une sorte de milkshake après le séjour dans la voiture) ^^

Gare centrale de Dunedin

Nous laissons Lucie profiter du jardin botanique et marchons jusqu’au centre-ville. Nous commençons par l’Art Gallery gratuite et très sympa, puis enchainons avec le « Toitu Otago Settlers Museum » après être passés devant la gare à l’architecture remarquable (c’est tellement rare en NZ qu’il faut le noter !). Bon à savoir : le plan de ville de Dunedin a été fait sur le modèle exact de celui d’Edimbourg en Ecosse, ce qui explique le style des bâtiments. Arrivés au musée vers 16h30 il ne nous reste que 30 min pour le visiter et c’est bien dommage car il est vraiment génial ! Toute l’histoire de la NZ y est détaillée, depuis les mythes maoris jusqu’aux années 80-90 et l’évolution de l’informatique en passant par l’arrivée des colons européens (les noms de toutes les familles arrivées y sont détaillés) et l’ère industrielle.



Manquant de nous faire enfermer dans le musée, nous le quittons ravis de ce que nous y avons vu et prenons le chemin du retour vers la voiture avec la lumière de fin d’après-midi. Nous passons devant la célèbre fabrique de chocolat Cadbury et croisons beaucoup de nouveaux étudiants qui viennent d’emménager. Ici les logements universitaires n’ont rien à voir avec ceux du CROUS, ce sont de petites maisons charmantes en bord de route.


Baldwin Street

De retour au volant, nous conduisons jusqu’à Baldwin Street, la rue la plus pentue du monde. Eh oui, c’est à Dunedin qu’elle se trouve ! Et ça fait peur… Nous nous contentons de l’observer d’en bas, nous doutons fort que Lucie parviennent à accomplir l’exploit de la gravir sans embûches. Pour info elle fait un peu moins de 350 mètres de long avec une altitude de 100 m à son sommet et 30 m à sa base (soit une pente moyenne de 20 %) ; cependant non loin du sommet une pente maximum de 35% est atteinte.


Avant de rentrer à Warrington Domain, nous souhaitons trouver le fameux endroit dont on nous a parlé pour récolter des pauas. Les coques c’est bon, mais on connaît déjà ! Il semble que cela se trouve du côté de Aramoana au nord-est de Dunedin. Nous branchons donc le GPS et filons bon train. Malheureusement, très vite nous comprenons que le GPS a fait des siennes et a choisi une route plus que compliquée pour nous y amener. Celle-ci est presque aussi pentue que Baldwin Street, on ne peut pas s’y croiser et son état est proche de celui d’une gravel road… La galère ! Et ça n’est pas fini… lorsque nous parvenons enfin à retrouver la route principale et nous engager sur le chemin menin à la côte nous maudissons les ponts-et-chaussées néo-zélandais : c’est encore une fois une impasse (arrivés au bout nous devrons nous retaper tout le chemin en sens inverse alors qu’à vol d’oiseaux Warrington Domain est tout proche) et l’étroitesse de la route, couplée à la proximité de l’eau, nous fait craindre à chaque instant que Lucie apprenne bientôt à nager. BREF, nous espérons vraiment trouver des pauas au bout de ce cauchemar…


Or, à destination, nous comprenons très vite que nous ne trouverons aucun pauas ici : c’est une plage de sable avec très peu de rochers. Certes, elle est magnifique, mais nous sommes déçus et dégoutés d’avoir fait un tel détour « juste » pour la vue.


Nous rentrons à Warrington énervés, mais heureux de pouvoir enfin nous reposer. Le lendemain nous avons en effet prévu de quitter Dunedin l’écossaise et de rejoindre les fameuses « Catlins ».

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